J’ai presque toujours habité la même maison, près de Rouen. J’y ai écrit la plupart de mes pièces, ainsi que des milliers de pages sur le droit, toujours entouré des bruits d’enfants. J’étais un homme timide, maladroit, brillant à l’écrit mais très mauvais à l’oral. Mes œuvres ont rapidement connu le succès. Elles ont été traduites en plusieurs langues de mon vivant, mais le public de l’époque a fini par se lasser. Je suis mort vieux et pauvre, mais mes pièces, rédigées en vers, restent célèbres. Mes héros sont principalement des êtres réels, libres et maîtres de leur destin, pour qui l’honneur et la gloire méritent tous les sacrifices : ils détruisent et construisent le monde.